Architecture: côté cour

 

La cour est limitée sur trois côtés par l'édifice et par le jardin. C’est l'un des endroits les plus charmants du château. L'ancien accès se faisait par le portail principal sur la place du chef-lieu qui mène aux arcades, tandis qu'aujourd'hui on utilise l'entrée secondaire du côté ouest.

L'enceinte du jardin était autrefois décorée par de dessins monochromes de sages et de héros de l'antiquité, aujourd'hui presque complètement effacés.

La cour du château est riche en fresques authentiques médiévales, à la fois véritables "photographies" de la vie quotidienne de l'époque, mais aussi lisibles au second degré. Le climat sec, la qualité de construction et les pigments des peintures sont sans doute pour quelque chose dans la très bonne conservation de ces peintures.

Château de Châtillon. Jardin d'agrément.Château de Châtillon. façade Ouest du château.

Jardin à l'italienne. Jardin d'agrément et façade du château.

En marge du jardin à l'italienne, se trouve la fontaine du grenadier. L'arbre en fer forgé est représenté grandeur nature et au milieu de ses branches chargées de feuilles et de fruits quatre gicleurs projettent une eau de source dans une vasque octogonale en pierre. Les murs qui entourent le jardin portent encore la représentation évanescente de sages et d'images féminines dont la présence égaye ce lieu.

Elle a sans doute été voulue par Georges de Challant comme cadeau de fiançailles pour son neveu Philibert avec Louise d'Aarberg en 1502. La fontaine du grenadier a une forte valeur symbolique, puisqu'elle unit les notions de fertilité et d'unité familiale représentées respectivement par le grenadier et par le chêne.

 

Château de Châtillon. Buis taillés du jardin d'agrément. Château de Châtillon. Vue d'ensemble  du jardin d'agrément. Château de Châtillon. Vue du jardin d'agrément.

La fontaine du grenadier avec au centre son arbre en fer forgé

Château de Châtillon. Parterre fleuri du jardin d'agrément.

Fresque représentant une scène de vie quotidienne au moyen-âge (le marché).

 

Château de Châtillon, plan des jardins du XVIIIe siècle.Face de Est du château vue de la cour intérieure

Dans cette même cour, le mur extérieur du corps du bâtiment principal est entièrement couvert de fresques représentant les armoiries de la maison de Challant. L’ensemble assez décoratif est surmonté de cette inscription « mi… pour les enfants de Challant ». Georges de Challant en transmettant les blasons des ancêtres de sa maison signifiait aux descendants de différentes branches de la lignée qu’ils devaient en évoquer le souvenir et imiter les vertus.

Château de Châtillon, plan des jardins du XVIIIe siècle.Fresque représentant une scène de vie quotidienne au moyen-âge.

Le porche intérieur du château d’Issogne est orné de toute une série de grandes peintures à fresque représentant des scènes de vie bourgeoise. La multitude de personnages peuplant les vivantes décorations des lunettes est stupéfiante. Les peintures représentent des moments ordinaires de la vie quotidienne. Ce sont des intérieurs d'ateliers, des scènes de marché et un poste de garde dont le peintre anonyme a soigné chaque détail, de sorte à configurer un ensemble de haute valeur artistique et documentaire.

De nombreux graffitis originaux sont inscrits en bas des fresques, ils sont en français, en latin, en italien, en allemand et en espagnol. Le plus ancien date de 1489.

Château de Châtillon, plan des jardins du XVIIIe siècle.

Graffiti retrouvé dans le vestibule du château d'issogne datant de 1535: " le 28 octobre 155 la messe a reste de dire a Genève".

Château de Châtillon. Rosiers autour du château.Château de Châtillon. Rosiers autour du château.Château de Châtillon. Glycine autour du château.

Vestibule dans la cour du château orné de fresques